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Au revoir, HEMYNE a été vendu mi-Aout 2016
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Au revoir, HEMYNE a été vendu mi-Aout 2016
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Après tant de ballades, de pêches inespérées,
De surfs ébouriffants et de près affutés,
L’âge, la retraite et le manque d’équipier,
De mon 4’70, poussent à me séparer.
Gloire sur toi, Cornu , architecte inspiré
Par Neptune, ou je ne sais quelle divinité,
Qui traça ce voilier élégant et racé,
Encore olympique après toutes ces années.
Merci à Jean Morin, artisan appliqué,
D’avoir en ’68, ce bateau, fabriqué,
En plastique, bien sûr, c’est fort banalisé,
Mais de bois, tout de même, le liston souligné.
Non, ne me plaignez pas, je vais continuer
Sous la bôme bien basse, tant que j’peux me plier,
Sur mon vieux Moth-Europe, sur l’eau à naviguer,
Ou alors, vieux rêve, un plus gros acheter?
Mais cela fera t’il le 4’7 oublier ?
HEMYNE a été vendu mi-Aout 2016 ..............
NB: J'ai publié les trois premiers articles sur le site 470.fr, dans les "Dossiers".
Mon 4’7 est né en 1968, il porte le N° de coque 4006 et N° de voile (d'origine) 4523 .
(pourquoi cette différence, alors que la série n’est devenue olympique que ultérieurement dans les années ’70 ??).
Je l’ai acheté au propriétaire originel, qui l’avait eu directement au chantier à l’époque.
C’est un modèle « de luxe » puisqu’il est équipé d’origine de la plupart des « options » : espars alu « PROCTOR » , barre d’écoute centrale, étambrai, vide-vite ...
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J’ai moi-même navigué dans les années ’70, en junior sur Moth Europe, puis 420 et 470 (le N°7275 familial existe t’il toujours ?), puis divers supports jusqu’à replonger pour celui-ci.
Après quelques heures de ponçage, masticage, polish, vernis marine, reprise des voiles, il a navigué comme neuf, dans l’état d’origine , aire de jeu : l’Atlantique, en Vendée.
Voir ci-contre le prospectus du chantier en 1968 !
En Aout 2004 par bonne brise au travers, .. rupture de hauban !
=>Étambrai vrillé, pied de mat et une partie de la fausse quille arrachés, etc …
=> Réparation!!
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Après analyse, le contreplaqué, pris en sandwich entre deux flasques stratifiés, (voir schéma ci-contre) est bien pourri, et la petite latte de bois clouée dessus cache la misère, mais ne protége pas des entrées d’eau.
Après avoir décloué-décollé cette latte, cela se révéle vrai sur toute la fausse quille, devant et derrière le puit de dérive !! Aie ! Aie !
Que faire ? D’abord bien dessaler, rincer à l’eau douce, longuement .. (pour vérifier : lécher, et tant que c’est salé …!) |
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Ensuite laisser sécher, puis poncer jusqu’au bois sain.
En profiter également pour bien arrondir le profil,car le stratifié n’aime pas les angles vifs.
À ce niveau là, j’ai imprégné le bois avec de la résine, diluée avec acétone, pour le « reconstituer ».
Puis stratification : 3 couches de mat’ de verre 300g/m2 et polyester. (époxy trop cher, et carbone, n’en parlons pas !)
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Je ne vais pas vous raconter comment faire, beaucoup de sites sur le Oueb vous le décrivent.
Simplement, attention à la température et humidité, et le dosage du catalyseur en conséquence.
Bien accompagner la prise en chassant les bulles qui affaiblissent la structure.
Idéalement commencer la couche suivante dès que la précédente est « amoureuse » (au toucher cela adhère, mais on n’en a pas sur le doigt !) |
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Pour ceux qui sont sensibles à la fibre de verre, gants et vêtement de travail serré aux manches et au cou (scotch papier de carrossier) Ci contre, début du chantier, hiloire renforcée après destruction par l’étambrai et fausse quille avec 1° couche.
La bâche protège des intempéries !
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Ci-contre, suite, on remarque, à l’avant, le «moule» fait à partir de la fameuse latte de bois, destiné à calibrer la largeur à l’emplacement du pied de mat.
Pour éviter l’adhérence du polyester, vous pouvez utiliser de la cire (encaustique de maison), de la bougie, paraffine, .. L’état de surface ne sera pas celui des caissons mais cela dépanne .
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Arrière du puits, première strat' | |
Finition à l’aide d’une couche de gelcoat "topcoat".
Le gelcoat est une résine spéciale, souple, destinée à la surface , mais qui polymérise à l’abri de l’air (c’est pas grave, en général on la place en premier dans le moule).
La résine polyester est très cassante, c’est à l’aide de la fibre qu’on obtient les caractéristiques.
Les gelcoats sont spécialisés, et on en trouve qui incluent de la paraffine, lors de la polymérisation, celle ci remonte en surface, isole le gelcoat de l’air, le tour est joué, ce sont les topcoat ! |
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Je n’en ai pas trouvé de pré-teinté, donc il faut ajouter le pigment, jusqu’à tomber sur la teinte ..
Ci-dessus et ci-contre la fausse quille après passage du gelcoat de finition, sur toute la partie re-stratifiée.
La limite est faite à l’aide de scotch papier de carrossier, il faut l’enlever immédiatement, sans attendre la polymérisation. (sinon : écailles !)
Je suis sûr que le bateau a gagné en rigidité !
On remarque l’étambrai d’origine en tubes carrés, rilsanisé, après repose.
Et le winch, conservé pour l'authenticité....
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Bôme
En 1968, les 4’7 étaient prévus en standard avec une barre d’écoute sur le tableau arrière, ce qui demande une bôme très longue pour y aller ! En soi ce n’est pas gênant (mais inutile si l’on a la barre centrale), cependant, après avoir pris quelques coups de bôme en enlevant le safran, ça suffit ! Un coup de scie, deux coups de lime, protection (légère) avec un primaire chimique d’accrochage peinture (Alodine 1200), du mastic, trois rivets Pop. Plus mal à la tête ! |
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Trappes
A la fin des années 70 un décret a exigé que les dériveurs intègrent des réserves de flottaison. Pour y satisfaire, vos dériveurs « récents » possèdent des trappes, mais pas les J’ai pris trappes de diamètre (de perçage) 165mm. Tracer, percer. (à la scie sauteuse c’est mieux, mais parfois on n’a pas sous la main tous les outils !) Ajuster l’ouverture et monter au joint mastic « S... » marine (universel !) , j’ai également mis des écrous Nylstop pour ne pas être emm…. Voir le résultat photo sur article précédent. Les réserves de flottaison sont des bouteilles d’eau minérale, dont le bouchon est collé. (Les rayures sont dues au mat, lors de sa chute ! => ponçage et polish) |
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IMMATRICULATION Conformément à l’appel de l’association des propriétaires, j’ai fait immatriculé mon 4’7 ! Mais le 470 MORIN ne fait pas partie des bateaux homologués (j’ai vu la liste !). Une semaine après remise des papiers, c’est fait. J'ai un beau numéro, comme les thoniers du port ! Rappel : ces trois premiers articles ont été publiés en 2005 sur le site 470.fr, dans les Dossiers. |